CONSULTATION DES NOUVEAUX DOCUMENTS À
COMPTER DU 20 AVRIL 2005
Québec, le 20 avril
2005 – Le ministre du Développement
durable, de l’Environnement et des Parcs, M.
Thomas J. Mulcair, a confié au Bureau d’audiences
publiques sur l’environnement (BAPE) le mandat
de tenir une audience publique sur le projet de
prolongement de l’autoroute 25 entre l’autoroute
440 et le boulevard Henri-Bourassa par le ministère
des Transports. Ce mandat débutera le
16 mai 2005. Les données relatives à
la tenue de l’audience seront annoncées
ultérieurement.
La période d’information
et de consultation publiques
La période d’information
concernant ce projet s’est déroulée
du 13 août au 27 septembre 2002. C’est
lors de cette période règlementaire
de 45 jours, durant laquelle tout citoyen pouvait
requérir une audience publique auprès
du ministre du Développement durable, de l’Environnement
et des Parcs, que des demandes d’audience lui
ont été acheminées. C’est
pour donner suite à ces demandes que le ministre
a confié au BAPE un mandat d’enquête
et d’audience publique qui débutera le
16 mai 2005.
La consultation du dossier
: une mise à jour de l’information
Durant la période d’information
en 2002, des séances d’information avaient
eu lieu le 4 et le 5 septembre 2002 à Montréal
et à Laval. À la suite des préoccupations
émises par les participants lors de ces séances,
le ministère des Transports a apporté
des modifications au projet dans sa portion à
Laval afin d’atténuer les impacts sur
le milieu naturel et sur les activités agricoles.
Ces modifications ainsi qu’une description des
changements aux impacts qui en découlent sont
présentées dans un document complémentaire
à l’étude d’impact. À
compter d’aujourd’hui, le 20 avril 2005,
le dossier comprenant le document complémentaire
ainsi que deux nouveaux documents intitulés
« Étude de la faune ichtyenne et de ses
habitats » et « Description de l’avifaune
» peut être consulté au bureau
du BAPE à Québec ainsi qu’à
l’Université du Québec à
Montréal. Il est aussi possible de consulter
le site Internet du BAPE www.bape.gouv.qc.ca, à
la rubrique « Mandats / Audiences ».
D’autres centres de consultation
seront ouverts sur le territoire, et les coordonnées
seront annoncées ultérieurement.
L’audience publique
L’audience publique se déroulera
en deux parties. En présence du promoteur et
des personnes-ressources invitées par la commission,
la première partie permettra à la population
et à la commission de s’informer sur
le projet afin d’en prendre connaissance et
de mettre en lumière tous ses aspects. Lors
de la deuxième partie, la commission recueillera
l’opinion et les suggestions de toute personne,
tout organisme, tout groupe ou toute municipalité
qui désire s’exprimer sur le projet,
que ce soit sous forme de mémoire ou de présentation
verbale.
La commission dispose d’un
délai maximal de quatre mois pour accomplir
son mandat. Le rapport du BAPE sera remis au plus
tard le 16 septembre 2005, au ministre du Développement
durable, de l’Environnement et des Parcs, M.
Thomas J. Mulcair. Par la suite, le ministre dispose
de 60 jours pour rendre public le rapport.
Le projet
Le ministère des Transports
propose de prolonger l’autoroute 25 entre l’autoroute
440 à Laval et le boulevard Henri-Bourassa
à Montréal. Ce prolongement, d’une
longueur de 7,2 km, serait de type rural à
Laval et de type urbain à Montréal.
Il comporterait quatre voies de circulation qui pourraient
être élargies à six voies à
long terme ainsi qu’un corridor rapide de transport
en commun qui relierait Laval à la station
de métro Radisson ou à l’éventuelle
station de métro Anjou et qui ferait relâche
sur le pont. Le projet nécessiterait la construction
d’un pont de 1,16 km à trois voies de
circulation par direction sur la rivière des
Prairies. Ce pont débuterait au nord du boulevard
Lévesque et se terminerait au nord du boulevard
Gouin. La piste multifonctionnelle sur le pont qui
devait être dédiée aux cyclistes,
aux piétons et aux patineurs à roues
alignées a été retirée
du projet tel que présenté en septembre
2002. De plus, depuis cette date, la configuration
de l’échangeur A-440/A-25 dans Laval
a été changée.
Selon le promoteur, le projet serait
réalisé en partenariat public-privé.
Le secteur privé assurerait la conception,
la construction, l’exploitation, l’entretien
ainsi qu’une partie du financement de ce tronçon
de l’autoroute qui serait à péage.
Le nouveau lien autoroutier proposé permettrait
d’assurer la continuité du réseau
dans l’axe nord-sud et de soulager les ponts
déjà existants.
En 2005, selon le promoteur, le coût
total du projet serait évalué à
383 millions de dollars.
Les répercussions
prévues par le promoteur et les mesures d’atténuation
proposées dans l’étude d’impact
Selon l’étude d’impact,
le projet comporterait certaines répercussions
négatives. En période de construction,
les travaux pourraient engendrer du bruit, de la poussière
et des difficultés de circulation. Les travaux
auraient aussi pour effet d’augmenter temporairement
la quantité de particules en suspension dans
l’eau de la rivière des Prairies et d’accentuer
le processus d’érosion des zones riveraines
les plus sensibles. De plus, ils réduiraient
les habitats naturels de la faune de la rivière
et des milieux terrestres de Laval et de Montréal.
Des pertes de superficies boisées occasionneraient
des impacts jugés de moyenne importance, entre
autres, sur les peuplements de feuillus. De plus,
le projet occasionnerait la perte de communautés
végétales riveraines ou aquatiques de
la rivière des Prairies ou des divers ruisseaux
compris dans l’emprise. Par ailleurs, selon
le promoteur, avec le nouveau concept de l’échangeur
A-25/A-440, il serait possible de ne pas remblayer
le marais situé à cet endroit. En outre,
avec l’optimisation du projet présenté
en 2002, la section du ruisseau de Montigny présente
dans l’emprise ne serait plus détournée
par l’implantation de la voie réservée
aux autobus.
En période d’exploitation,
l’entretien hivernal des chaussées à
l’aide de fondants entraînerait une hausse
des particules en suspension en milieu aquatique.
Pour ce qui est de la qualité de l’air,
les gaz d’échappement et le soulèvement
de poussières attribuables au passage des véhicules
provoqueraient une augmentation des polluants atmosphériques.
Le projet, de façon générale,
n’augmenterait pas de manière significative
le niveau de bruit. Cependant, le péage aurait
une influence difficile à prévoir sur
l’achalandage. En conséquence, les impacts
causés par le bruit et les émissions
de polluants atmosphériques ne peuvent être
évalués finement. Selon le promoteur,
le concessionnaire, choisi par le gouvernement, assumerait
la responsabilité de l’exploitation de
ce tronçon d’autoroute et mettrait en
place, entre autres, des mesures d’atténuation
du bruit en vue d’atteindre les seuils prescrits
par le ministère des Transports. Quant aux
répercussions négatives sur le milieu
visuel, la présence du pont pourrait avoir
un impact de forte importance pour les riverains.
En ce qui concerne les répercussions
positives, selon l’étude d’impact,
le projet permettrait de soutenir le développement
de l’Est de l’agglomération montréalaise
en y facilitant la mobilité des personnes et
les mouvements des marchandises et contribuerait à
diminuer les temps de parcours entre Laval et Montréal
aux heures de pointe.
Les personnes intéressées
à obtenir plus d’information peuvent
communiquer avec Jean-Sébastien Fillion, conseiller
en communication, au (418) 643-7447, poste 538 ou,
sans frais, au 1 800 463-4732, ou par courrier électronique
à l’adresse suivante : autoroute25@bape.gouv.qc.ca
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SOURCE : Rosemary Al-Hayek, conseillère
en communication
RENSEIGNEMENTS : Jean-Sébastien Fillion, conseiller
en communication