C’EST LE TEMPS DE
S’INFORMER
Québec, le 8 octobre
2002 – Le Bureau d’audiences
publiques sur l’environnement (BAPE) rend accessible
à la population, à la demande du ministre
d'État aux Affaires municipales et à
la Métropole, à l'Environnement et à
l'Eau, M. André Boisclair, l’étude
d’impact concernant le projet d’agrandissement
du lieu d’enfouissement sanitaire de Lachenaie
(secteur nord) par BFI Usine de triage Lachenaie ltée.
La consultation publique
À compter d’aujourd’hui,
et ce, pour une période de 45 jours, soit du
8 octobre au 22 novembre 2002, l’étude
d’impact décrivant le projet et ses répercussions
sur l’environnement peut être consultée
au bureau du BAPE à Québec ainsi qu’à
l’Université du Québec à
Montréal. L’ensemble du dossier est également
disponible aux endroits suivants :
Bibliothèque municipale de
Mascouche, 3034, chemin Saint-Marie ;
Bibliothèque municipale de Terrebonne (secteur
Lachenaie), 3060, chemin Saint-Charles.
Il est aussi possible de consulter le site Internet
du BAPE www.bape.gouv.qc.ca, à la rubrique
" Périodes d’information ".
La rencontre d’information
Des représentants du BAPE
animeront une séance d’information publique,
avec la participation du promoteur et du ministère
de l’Environnement. Cette séance se tiendra
le mardi 29 octobre, à compter de 19 h 30,
à la Villa des Moulins, 1425, chemin Gascon,
à Terrebonne. Les personnes participant à
cette séance pourront alors s’informer
sur toute question concernant le projet, l’étude
d’impact ou la procédure d’évaluation
environnementale.
La demande d’audience
publique
Toute personne, groupe ou municipalité
peut faire une demande d’audience publique pendant
la période d’information et de consultation
publiques. Cette demande doit être transmise,
par écrit, au plus tard le 22 novembre 2002,
au ministre d’État aux Affaires municipales
et à la Métropole, à l’Environnement
et à l’Eau et leader du gouvernement,
M. André Boisclair, 675, boul. René-Lévesque
Est, 30e étage, Québec, G1R 5V7. Le
requérant doit y indiquer les motifs de sa
demande et son intérêt par rapport au
milieu touché.
Le projet
BFI Usine de triage Lachenaie ltée
(BFI-UTL ltée), une filiale de BFI Canada Inc.,
exploite un lieu d’enfouissement sanitaire (LES)
à Lachenaie, en banlieue de Montréal.
Le territoire desservi par BFI-UTL ltée regroupe
près de 60 % de la population du Québec,
soit les régions administratives de Montréal,
Laval, Lanaudière, les Laurentides et la Montérégie.
Au rythme de l’enfouissement
annuel actuel qui est de 970 000 tonnes, le remplissage
du secteur est, déjà autorisé
en 1995, serait complété en 2003. Le
projet consiste à agrandir le site en direction
nord, sur des terrains adjacents à ceux déjà
utilisés. L’agrandissement couvrirait
une superficie d’environ 158 ha, ce qui augmenterait
la capacité d’enfouissement d’environ
40 000 000 m3 et répondrait aux besoins des
25 prochaines années. Le promoteur propose
d’aménager une cellule d’enfouissement
avec un remplissage en trois étapes. La cellule
serait subdivisée en deux parties, est et ouest,
séparées par une berme centrale en argile
de 54 m de largeur. Une fois ces deux parties remplies,
le comblement de la partie centrale serait amorcé.
La nouvelle cellule d’enfouissement
pourrait bénéficier des équipements
existants tels que les installations de captage et
de traitement du lixiviat, composées de trois
étangs dont la capacité respective est
de 46 000 m3, 22 000 m3 et 29 000 m3, le système
de captage et d’élimination des biogaz
ainsi que le système de valorisation à
la centrale électrique de 4 mégawatts.
Les répercussions prévues
par le promoteur et les mesures d’atténuation
proposées dans l’étude d’impact
Les principales répercussions
négatives concerneraient les odeurs. Le problème
des odeurs constituerait une nuisance qui pourrait
toucher les résidants les plus rapprochés,
principalement au cours de l’été
alors que les vents du sud-ouest sont les plus fréquents.
Afin d’atténuer ces impacts, le promoteur
prévoit exploiter la nouvelle cellule de l’est
vers l’ouest, de façon à créer
un écran le plus rapidement possible entre
le secteur résidentiel concerné et la
partie ouest de la cellule. Quant aux impacts visuels,
la hauteur maximale des matières résiduelles,
incluant le recouvrement final d’argile, serait
d’environ 54 m au-dessus du terrain naturel.
La présence de goélands pourrait également
importuner certains résidants. Pour contrer
ces désagréments, plusieurs mesures
dont l’application d’un programme de contrôle
journalier des goélands et un recouvrement
quotidien des matières résiduelles sont
actuellement mises en place par BFI-UTL ltée
et continueraient de l’être. Quant aux
impacts sonores, l’exploitation du site générerait
un certain niveau de bruit aux environs du lieu d’enfouissement
sanitaire, plus particulièrement en direction
est (rue Charbonneau à Le Gardeur). Le promoteur
propose comme mesure d’atténuation la
progression des activités d’enfouissement
vers le nord.
En ce qui concerne les impacts sur
les eaux de surface et les eaux souterraines, un système
de collecte et de traitement du lixiviat est prévu
par le promoteur dans la cellule secteur nord. Le
lixiviat généré par le développement
du secteur nord serait pompé directement vers
le système de traitement existant et pourrait
être géré en continu, comme présentement,
ou en cuvée. Après le traitement sur
le site, le lixiviat serait ensuite acheminé
à la station d’épuration des eaux
usées de Lachenaie – Mascouche. Par ailleurs,
le suivi environnemental des eaux de surface et des
eaux souterraines, actuellement effectué pour
le secteur est, serait poursuivi et étendu
au secteur nord. Quant aux impacts sur la qualité
de l’air, BFI-UTL ltée a mis en place
un système de captage et de destruction du
biogaz. Ce dernier provient de la décomposition
des matières résiduelles et représente
une source de nuisances.
À propos des répercussions
positives, le projet aurait des retombées économiques.
Il génèrerait une trentaine d’emplois
lors de l’exploitation du site. De plus, des
études techniques ainsi que divers services
professionnels dont les coûts sont estimés
à trois millions de dollars seraient requis
lors de l’étape d’avant-projet.
Les personnes intéressées
à obtenir plus d’information peuvent
communiquer avec Rosemary Al-Hayek, au (418) 643-7447
ou, sans frais, au 1 800 463-4732, ou par courrier
électronique à l'adresse suivante :
rosemary.al-hayek@bape.gouv.qc.ca.
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SOURCE :
Rosemary Al-Hayek
Conseillère en communication