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C’EST LE TEMPS DE S’INFORMER

Québec, le 3 décembre 2002 – Le Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE) rend accessible à la population, à la demande du ministre d’État aux Affaires municipales et à la Métropole, à l’Environnement et à l’Eau, M. André Boisclair, l’étude d’impact concernant le projet de construction d’une ligne monoterne à 315 kV Toulnustouc – Micoua par Hydro-Québec TransÉnergie.

La consultation publique

À compter d’aujourd’hui, et ce, pour une période de 45 jours, soit du 3 décembre 2002 au 17 janvier 2003, l’étude d’impact décrivant le projet et ses répercussions sur l’environnement ainsi que les autres documents peuvent être consultés au bureau du BAPE à Québec de même qu’à la bibliothèque centrale de l’Université du Québec à Montréal. L’ensemble du dossier est également disponible aux endroits suivants :

  • Conseil de bande de Betsiamites, 2, rue Ashini, Betsiamites;
  • Bibliothèque municipale Alice-Lane, 6, avenue Radisson, Baie-Comeau.

Il est aussi possible de consulter le site Internet du BAPE www.bape.gouv.qc.ca, à la rubrique « Périodes d’information ».

La rencontre d’information

Des représentants du BAPE animeront deux séances d’information publiques, avec la partici-pation du promoteur et du ministère de l’Environnement. Ces séances se tiendront le lundi 16 décembre, à compter de 19 h 30, à la Salle paroissiale de Betsiamites, 1, rue Ashini à Betsiamites et le mardi 17 décembre, à compter de 19 h 30, à l’hôtel Le Manoir, 8, avenue Cabot à Baie-Comeau. Les personnes participant à ces séances pourront alors s’informer sur toute question concernant le projet, l’étude d’impact ou la procédure d’évaluation et d’examen des impacts sur l’environnement.

La demande d’audience publique

Toute personne, tout groupe ou toute municipalité qui le désire peut faire une demande d’audience publique pendant la période d’information et de consultation publiques. Cette demande doit être transmise, par écrit, au plus tard le 17 janvier 2003, au ministre d’État aux Affaires municipales et à la Métropole, à l’Environnement et à l’Eau et leader du gouvernement, M. André Boisclair, au 675, boulevard René-Lévesque Est, 30e étage, Québec (Québec), G1R 5V7. Le requé-rant doit y indiquer les motifs de sa demande et son intérêt par rapport au milieu touché.

Le projet

Le projet consiste à construire une ligne à 315 kV d’une longueur de 55,7 km entre la centrale de la Toulnustouc, actuellement en construction sur la rivière du même nom et le poste de Micoua. La centrale est située dans la région de la Côte-Nord, à environ 90 km au nord de Baie-Comeau. La ligne projetée permettrait de relier la centrale au réseau principal d’Hydro-Québec. Elle longerait la rive gauche de la rivière Toulnustouc, puis franchirait celle-ci pour rejoindre la ligne à 69 kV Micoua – Pesamit et la suivre sur 26 km en direction du sud-ouest. Ensuite, le tracé se séparerait de la ligne à 69 kV avant de traverser la rivière Manicouagan à proximité de l’aménagement Manic-3. De là, il rejoindrait le poste de Micoua en passant au sud du lac Fraser.

Le déboisement et la construction s’étendraient de septembre 2003 à octobre 2004. Le coût du projet est estimé à 37 millions de dollars.


Les répercussions prévues par le promoteur
et les mesures d’atténuation proposées dans l’étude d’impact

Selon l’étude d’impact d’Hydro-Québec TransÉnergie, les impacts du projet toucheraient à la fois le milieu naturel et le milieu humain. En ce qui concerne le milieu naturel, le principal impact correspondrait au déboisement effectué dans l’emprise. Le promoteur propose comme mesure d’atténuation, partout où cela serait possible, de conserver la végétation arbustive dans le but de protéger les zones sensibles telles que les cours d’eau, les pentes fortes et les tourbières. Par ailleurs, la circulation des véhicules et des engins de chantier durant la construction aurait des répercussions négatives sur le milieu naturel. Afin de limiter ces répercussions, le promoteur emprunterait des chemins existants qui ont servi à la construction de la ligne à 69 kV Micoua - Pesamit. Le projet aurait aussi des effets sur le paysage. À ce sujet, le promoteur limiterait la visibilité de l’emprise aux points de traversée des routes et des cours d’eau. Néanmoins, en raison du relief escarpé et de la hauteur des pylônes par rapport à la végétation, il ne pourrait atténuer les impacts sur les vues lointaines.

En ce qui a trait au milieu humain, les impacts concerneraient l’utilisation du territoire par les autochtones et par la population en général. Comme mesures d’atténuation, le promoteur propose que les Montagnais de Betsiamites participent à l’inventaire archéologique et à des fouilles éventuelles, et que les titulaires de lots de piégeage puissent prendre part aux décisions relatives à la présence de huttes de castors. Par ailleurs, le promoteur informerait régulièrement les utilisateurs montagnais du déroulement des travaux, tandis que les travailleurs seraient avisés de la présence de campements montagnais et de leurs activités d’exploitation de la faune. Un programme de communication destiné à la population non autochtone s’adresserait plus particulièrement aux chasseurs, aux titulaires de baux de villégiature situés près de la ligne et aux gestionnaires de pourvoiries.

À propos des répercussions positives, le promoteur prévoit des retombées économiques locales de 5,4 millions de dollars, ce qui représente 15 p. 100 du coût du projet.

Les personnes désireuses d’obtenir plus de renseignements peuvent communiquer avec Robert Fournier, au numéro suivant : (418) 643-7447 ou, sans frais, au 1 800 463-4732, ou par courrier électronique à l'adresse suivante : robert.fournier@bape.gouv.qc.ca


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SOURCE : Robert Fournier, conseiller en communication

 
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