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LE BAPE INFORME LA POPULATION LE MERCREDI 18 JUIN 2008
À CLORIDORME

Québec, le 4 juin 2008 – Le Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE) tient une séance d’information sur le Projet de parc éolien de Montagne Sèche sur le territoire de la Municipalité de Petite-Vallée et de la Municipalité du canton de Cloridorme par Cartier énergie éolienne inc. Cette séance à laquelle participera le promoteur sera animée par une représentante du BAPE et aura lieu le mercredi 18 juin 2008, à compter de 19 h 30, au gymnase de l’école Notre-Dame, située au 535, route 132 à Cloridorme. L’objet de la séance d’information est de permettre aux citoyens de s’informer sur le projet, la procédure d’évaluation et d’examen des impacts sur l’environnement, le processus de consultation publique ainsi que sur le rôle du BAPE. Cette séance d’information s’inscrit dans le mandat que la ministre du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs, madame Line Beauchamp, a confié au BAPE. Ce dernier doit rendre accessibles au public l’étude d’impact et l’ensemble du dossier relatif au projet. La période d’information et de consultation publiques débute aujourd’hui le 4 juin 2008 et se terminera le 19 juillet 2008.

C’est durant cette période de 45 jours que tout citoyen, tout groupe, toute municipalité ou tout organisme peut faire la demande d’une audience publique auprès de la ministre du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs. Le cas échéant, une commission du BAPE pourrait être chargée d’enquêter sur le projet et de consulter la population.

OÙ CONSULTER LA DOCUMENTATION SUR LE PROJET ?

Les citoyens peuvent se renseigner sur le projet en consultant l’étude d’impact réalisée par le promoteur et les autres documents décrivant le projet et, entre autres, ses répercussions sur l’environnement. À compter d’aujourd’hui et jusqu’au 19 juillet 2008, ces documents peuvent être consultés aux endroits suivants :

• Caisse populaire Desjardins des Hauts-Phares, 533, route 132, Cloridorme ;
• Conseil de la Nation Micmac de Gespeg, 783, boulevard de Pointe-Navarre, Gaspé ;
• Secrétariat Mi’gmawei Mawiomi, 2, Riverside West, Listuguj.

L’ensemble du dossier est également disponible au bureau du BAPE à Québec, à la Bibliothèque centrale de l’Université du Québec à Montréal, de même que dans le site Internet du BAPE au www.bape.gouv.qc.ca, sous la rubrique « Mandats en cours ».

QUEL EST LE DROIT DU CITOYEN ?

Toute personne, tout groupe, tout organisme ou toute municipalité qui désire que le projet soit discuté et évalué publiquement peut faire une demande d’audience publique pendant la période d’information et de consultation publiques. Cette demande doit être transmise par écrit, au plus tard le 19 juillet 2008, à la ministre du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs, madame Line Beauchamp, 675, boulevard René-Lévesque Est, 30e étage, Québec (Québec) G1R 5V7. Le requérant doit y indiquer les motifs de sa demande et son intérêt par rapport au milieu touché par le projet.

QU’EST-CE QUE LE BAPE ?

Le BAPE est un organisme d’information et de consultation publiques qui permet aux citoyens de s’informer et de s’exprimer sur un projet et ainsi participer au processus menant à la décision gouvernementale. Le BAPE accomplit les mandats qui lui sont confiés par la ministre du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs, notamment le mandat d’information et de consultation publiques d’une durée de 45 jours et celui d’enquête et d’audience publique d’une durée maximale de 4 mois.

Les personnes désireuses d’obtenir plus de renseignements peuvent communiquer avec madame Louise Bourdages, au numéro suivant : 418 643-7447 poste 532 ou, sans frais, au 1 800 463-4732, ou par courrier électronique à l'adresse suivante : eolien-montagne-seche@bape.gouv.qc.ca.

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Source : Marielle Jean, conseillère en communication

FICHE TECHNIQUE


LE PROJET

Cartier énergie éolienne inc. projette d’implanter un parc éolien sur des terres du domaine de l’État de Petite-Vallée et de Cloridorme dans la MRC de La Côte-de-Gaspé. Ce projet a été retenu lors du premier appel d’offres d’Hydro-Québec Distribution de 2003. D’une puissance nominale de 58,5 MW, le parc comprendrait 39 éoliennes de 1,5 MW chacune, soit 16 à Petite-Vallée et 23 à Cloridorme.

La construction du parc comprend le déboisement et le décapage d’une portion des sols de surface, la construction et l’amélioration des chemins d’accès, l’installation des lignes électriques aériennes et souterraines ainsi que des mâts de mesure de vent de même que la construction du poste de raccordement et de la ligne de transport d’électricité de 230 kV qui relierait le parc éolien au réseau de transport d’Hydro-Québec. La phase d’exploitation du projet est prévue pour vingt ans. Au terme de ce contrat et en l’absence de son renouvellement, le parc serait démantelé et le site restauré. L’aménagement et la construction du parc éolien se dérouleraient sur une période d’environ un an.

Les travaux débuteraient en 2010 et la mise en service du parc éolien en décembre 2011. Le coût du projet est évalué à environ 83 millions de dollars.

LES RÉPERCUSSIONS PRÉVUES PAR LE PROMOTEUR ET LES MESURES D’ATTÉNUATION PROPOSÉES DANS L’ÉTUDE D’IMPACT

Le projet nécessiterait un déboisement de 98,2 ha, soit 5,6 % de la superficie forestière du parc éolien, localisé dans des peuplements à dominance résineuse. Compte tenu de la composition des peuplements forestiers, et parce que la superficie utilisée pour l’implantation des infrastructures serait réduite au minimum nécessaire, l’impact est jugé faible par le promoteur. Toutefois, ce déboisement obligerait les oiseaux à quitter des habitats à proximité des équipements et des infrastructures et priverait les chauves-souris de nombreux abris. Le promoteur prévoit reboiser les superficies utilisées à la fin de la phase de démantèlement. Concernant le climat sonore, le parc serait configuré de façon à ce qu’aucun individu situé à l’extérieur des résidences ne perçoive plus de 40 dB(A), puisque plus de 500 m seraient maintenus entre les habitations et les éoliennes. Quant aux impacts visuels, les éoliennes visibles ne le seraient que partiellement, de loin et en petit nombre dans les quelques points de vue affectés. Un programme de suivi environnemental serait élaboré et mis en œuvre, entre autres, pour la faune avienne, les chauve-souris, le climat sonore et le paysage.

Afin de réduire les répercussions des travaux, notamment sur les eaux de surface, et de limiter les répercussions sur l’habitat du poisson, aucune traverse de cours d’eau ne serait installée à moins de 50 m en amont d’une frayère et les normes gouvernementales de construction des chemins et d’installation de ponceaux seraient respectées. De plus, les lignes souterraines qui traverseraient les cours d’eau seraient enfouies dans le remblai au-dessus du ponceau, dans la mesure du possible. Quant aux eaux souterraines, elles ne seraient pas touchées par les travaux de construction selon le promoteur.

Certaines mesures d’atténuation seraient mises en place concernant l’utilisation du territoire, comme le déplacement de certains tronçons de sentiers de motoneige et de VTT et la suspension des travaux durant la semaine de chasse à l’orignal. Des mesures seraient également prises pour que les résidents et les villégiateurs puissent accéder à leurs chalets en tout temps.

Le projet aurait des répercussions positives régionales sur le plan socioéconomique, puisque, selon les conditions de l’appel d’offres, 60 % des coûts globaux du projet devront être dépensés dans la MRC de Matane et la région administrative de la Gaspésie-Île-de-la-Madeleine. En phase de construction, plus de 150 emplois seraient créés dans la région immédiate de la Gaspésie et 6 emplois permanents demeureraient pour la durée d’exploitation du parc éolien. Le fournisseur de turbines retenu par le promoteur utiliserait deux usines de composantes d’éoliennes installées en Gaspésie. Les nacelles et les tours seraient construites à Matane, et les pales à Gaspé. Les entrepreneurs locaux seraient également mis à contribution lors des phases de construction et de démantèlement.




 
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