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Du 25 mai au 9 juillet 2005 : consultation du dossier et possibilité
de requérir une audience publique

Québec, le 25 mai 2005 – Le Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE) rend publics aujourd’hui le 25 mai, à la demande du ministre du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs, M. Thomas J. Mulcair, l’étude d’impact et l’ensemble du dossier relatif au projet de dragage de l’embouchure du chenal Tardif au lac Saint-Pierre par la Corporation de développement du Bas-Saint-François. Les documents sont accessibles à la population dans le cadre de la Période d’information et de consultation publiques qui débute, aujourd’hui, le 25 mai et se terminera le 9 juillet 2005.

C’est durant cette période de 45 jours que tout citoyen, tout groupe, toute municipalité ou tout organisme peut demander la tenue d’une audience publique auprès du ministre du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs. À moins qu’il ne juge la demande frivole, le ministre confie au BAPE le mandat d’enquêter et de consulter la population sur le projet dans le cadre d’une audience publique. Toute la population peut participer aux séances publiques.

Le ministre du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs peut aussi décider de confier au BAPE le mandat d’enquêter et, si les circonstances s’y prêtent, de procéder à une médiation en environnement. Ce mandat se déroule, en principe, entre la ou les personnes ayant adressé une demande d’audience publique et le promoteur du projet. 

OÙ CONSULTER LA DOCUMENTATION SUR LE PROJET  ?

Les citoyens peuvent se renseigner sur le projet en consultant l’étude d’impact réalisée par le promoteur et les autres documents décrivant le projet et, entre autres, ses répercussions sur l’environnement. À compter d’aujourd’hui, ces documents peuvent être consultés au bureau du BAPE à Québec, à la Bibliothèque centrale de l’Université du Québec à Montréal de même que dans le site Internet du BAPE au www.bape.gouv.qc.ca, sous la rubrique « Mandats en cours » sous le titre du projet. L’ensemble du dossier est également disponible aux endroits suivants :

  • Bibliothèque de Pierreville, 26, rue Ally, Pierreville ;
  • Municipalité de Pierreville, 26, rue Ally, Pierreville ;
  • Bibliothèque de Nicolet, 116, rue Évariste-Lecomte, Nicolet.

 

Veuillez prendre note qu’un registre est disponible dans chacun des centres de consultation pour permettre aux citoyens qui le désirent d’y laisser leurs commentaires.

QUEL EST LE DROIT DU CITOYEN ?

Tout citoyen qui désire recevoir de l’information supplémentaire ou des précisions, obtenir l’avis d’experts sur le projet ou faire connaître son opinion et sa position à l’égard du projet peut faire une demande d’audience publique pendant la période d’information et de consultation publiques. Cette demande doit être transmise, par écrit, au plus tard le 9 juillet 2005, au ministre du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs, M. Thomas J. Mulcair, au 675, boulevard René-Lévesque Est, 30e étage, Québec (Québec) G1R 5V7. Le requérant doit y indiquer les motifs de sa demande et son intérêt par rapport au milieu touché par le projet.

LE PROJET

La Corporation de développement du Bas-Saint-François propose d’effectuer le dragage de deux zones de sédimentation situées dans le chenal Tardif, un cours d’eau servant de lien direct entre le secteur de Notre-Dame-de-Pierreville et le lac Saint-Pierre, afin de rétablir des conditions de navigation efficaces et sécuritaires. Le premier secteur à draguer est situé à la pointe Lussaudière et le second, à la rampe de mise à l’eau en aval du pont dans le secteur de Notre-Dame-de-Pierreville. Selon l’étude d’impact, le volume total de sédiments à draguer correspond à 6 870 m3. Le dragage se ferait en période hivernale avec une drague rétrocaveuse. Les sédiments seraient transportés par camions à benne étanche et disposés en milieu terrestre, à la sablière située dans le rang St-Louis, à Pierreville. Les travaux sont évalués à 145 000 $ et seraient réalisés à compter de janvier ou de février 2006. Ils pourraient durer entre deux et quatre semaines.

Les répercussions prévues par le promoteur et les mesures d’atténuation proposées dans l’étude d’impact

Selon le promoteur, les impacts appréhendés pour les résidants des secteurs touchés concerneraient le bruit, les vibrations, le déplacement de la machinerie et la perturbation de la circulation. Les travaux de dragage pourraient également entraîner une augmentation des matières en suspension provenant des sédiments ce qui serait susceptible d’altérer de façon temporaire la qualité de l’eau. Le promoteur prévoit aussi des impacts négatifs d’importance mineure concernant la végétation aquatique et riveraine ainsi que les faunes benthique et ichtyenne.

Pour chacun des impacts appréhendés, des mesures d’atténuation sont prévues par le promoteur. Il propose entre autres de respecter des horaires de travail du lundi au vendredi de 8 h à 17 h, de relocaliser temporairement certains tronçons de chemins ou de sentiers sur la glace afin de maintenir l’accès au chenal Tardif durant toute la durée des travaux, de mettre en place une signalisation adéquate et d’informer la population avec une campagne d’information.

On note aussi dans l’étude d’impact qu’il existe une problématique particulière concernant une possible présence de projectiles dans la zone d’étude du projet, puisqu’elle est située dans les limites d’un ancien champ de tir du Centre d’essais et d’expérimentation en munitions. Toujours selon l’étude d’impact, on constate qu’avant le début des travaux une entente devrait intervenir à ce sujet entre le promoteur et la Défense Nationale.

Selon l’étude d’impact, le dragage permettrait le rétablissement du libre passage des embarcations ainsi que des échanges entre le lac Saint-Pierre et le chenal Tardif et ce, durant toute la saison nautique qui s’étend de mai à octobre. La navigation, la pêche commerciale, la pêche et la chasse récréatives seraient ainsi favorisées.

Les personnes désireuses d’obtenir plus de renseignements peuvent communiquer avec Julie Olivier, au numéro : (418) 643-7447, poste 539 ou, sans frais, au 1 800 463-4732, ou par courrier électronique à l'adresse : julie.olivier@bape.gouv.qc.ca.

 

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Source : Julie Olivier,
Conseillère en communication

 
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