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LE BAPE INFORME LA POPULATION LE 2 OCTOBRE À BAIE-DU-FEBVRE

Québec, le 12 septembre 2007 – Le Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE) tient une séance d’information sur le Projet de reprofilage du chenal Landroche à Baie-du-Febvre par la Corporation de développement économique de Baie-du-Febvre et le ministère des Ressources naturelles et de la Faune. Cette séance à laquelle participeront les promoteurs sera animée par une représentante du BAPE et aura lieu le mardi 2 octobre 2007, à compter de 19 h 30, au sous-sol de l’église de Baie-du-Febvre située au 30, rue de l’Église. L’objet de la séance d’information est de permettre aux citoyens de s’informer sur le projet, la procédure d’évaluation et d’examen des impacts sur l’environnement, le processus de consultation publique ainsi que sur le rôle du BAPE. Cette séance d’information s’inscrit dans le mandat que la ministre du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs, Mme Line Beauchamp, a confié au BAPE. Ce dernier doit rendre accessibles au public l’étude d’impact et l’ensemble du dossier relatif au projet. La période d’information et de consultation publiques débute aujourd’hui le 12 septembre et se terminera le 27 octobre.

C’est durant cette période de 45 jours que tout citoyen, tout groupe, toute municipalité ou tout organisme peut faire la demande d’une audience publique auprès de la ministre du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs. Le cas échéant, une commission du BAPE pourrait être chargée d’enquêter sur le projet et de consulter la population à cet effet.

 OÙ CONSULTER LA DOCUMENTATION SUR LE PROJET ?

Les citoyens peuvent se renseigner sur le projet en consultant l’étude d’impact réalisée par les promoteurs, les autres documents décrivant le projet et, entre autres, ses répercussions sur l’environnement. À compter d’aujourd’hui et jusqu’au 27 octobre, ces documents peuvent être consultés au bureau du BAPE à Québec, à la Bibliothèque centrale de l’Université du Québec à Montréal de même que dans le site Internet du BAPE au www.bape.gouv.qc.ca, sous la rubrique « mandats en cours ». L’ensemble du dossier est également disponible à la municipalité de Baie-du-Febvre, 298, route Marie-Victorin.

QUEL EST LE DROIT DU CITOYEN ?

Toute personne, tout groupe, tout organisme ou toute municipalité qui désire recevoir de l’information supplémentaire ou des précisions, obtenir l’avis d’experts sur le projet ou faire connaître son opinion et sa position à l’égard du projet peut faire une demande d’audience publique pendant la période d’information et de consultation publiques. Cette demande doit être transmise, par écrit, au plus tard le 27 octobre 2007, à la ministre du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs, Mme Line Beauchamp, 675, boulevard René-Lévesque Est, 30e étage, Québec (Québec) G1R 5V7. Le requérant doit y indiquer les motifs de sa demande et son intérêt par rapport au milieu touché par le projet.

LE PROJET

La Corporation de développement économique de Baie-du-Febvre et le ministère des Ressources naturelles et de la Faune proposent de draguer le chenal Landroche, localisé à Baie-du-Febvre en bordure du lac Saint-Pierre, dans la MRC de Nicolet-Yamaska. Le reprofilage du chenal, sur une longueur d’environ 2,5 km, permettrait de garantir un libre accès à ce lac tout au long de la période navigable et ce, tant pour les utilisateurs locaux, les pêcheurs commerciaux, les chercheurs que pour les touristes. Les sédiments accumulés dans le chenal représentent un volume total de 20 000 m3 de matériel à excaver pour revenir à la profondeur de 1,65 m sous le niveau minimum d’étiage moyen. La technique retenue consisterait en un dragage à l’aide de pelles hydrauliques sur chenilles qui se déplaceraient sur un pont de glace. Ce dernier serait réalisé entre le 1er et le 10 février et construit à l’aide de couches successives d’eau et de neige durcie, sur une épaisseur d’environ 600 mm. Les sédiments dragués seraient disposés sur un site en bordure de la route 132 qui pourrait recevoir la totalité des matériaux. Ce site serait ensuite converti en un stationnement.

Il est à noter que ce secteur possède la particularité d’être dans les limites du champ de tir du ministère de la Défense nationale, ce qui implique la présence possible d’obus encore actifs dans les sédiments. C’est ce ministère qui prendrait en charge les aspects concernant le repérage et l’enlèvement des obus dans le chenal Landroche. Les travaux de dragage du chenal ne pourraient commencer que lorsque ces activités seraient complétées.

Selon les estimations des promoteurs du projet, l’échéancier des travaux pourrait s’étendre sur une période de 45 jours, pour un coût estimé à 331 500 $.

Les répercussions prévues par le promoteur et les mesures d’atténuation proposées dans l’étude d’impact

Selon l’étude d’impact, le projet comporterait certaines répercussions négatives. Par exemple, lors de la période de construction, des travailleurs du chantier pourraient être exposés à la présence potentielle d’obus. De plus, la sécurité des gens circulant à proximité de la zone d’étude pourrait également être compromise par le transport des sédiments et par la machinerie. Pour minimiser les impacts sur la sécurité des travailleurs et des usagers de la route, les initiateurs du projet proposent notamment d’effectuer préalablement aux activités de construction, une opération de repérage et, au besoin, de nettoyage des obus ainsi que la mise en place d’un itinéraire routier alternatif. Les activités de construction hivernales pourraient avoir des incidences sur l’accès au lac Saint-Pierre ainsi que pour des activités telles la pêche blanche et la motoneige. À cet effet, il est proposé de mettre en place une signalisation pour baliser le site des travaux sur le chenal Landroche et de s’assurer du bon entretien du nouveau chemin pour accéder au site de pêche blanche. Enfin, la mise en place des sédiments excavés à proximité de la route 132 pourrait être une source d’impacts pour les milieux biologique et humain. En guise d’atténuation, les promoteurs comptent s’assurer que les sols, qui pourraient être souillés accidentellement, soient rapidement récupérés puis disposés dans un site adéquat.

En ce qui a trait aux répercussions positives, des retombées économiques locales et régionales sont attendues en période de construction. Le projet garantirait, en période d’exploitation, une meilleure accessibilité au lac Saint-Pierre à tous les utilisateurs et ce, en période libre de glace. De plus, le nouveau stationnement permettrait aux touristes d’accéder en toute sécurité aux infrastructures d’interprétation de la faune de Baie-du-Febvre.

Les personnes désireuses d’obtenir plus de renseignements peuvent communiquer avec Mme Julie Olivier, au numéro suivant : 418 643-7447 ou, sans frais, au 1 800 463-4732 poste 539, ou par courrier électronique à l'adresse suivante : reprofilage-landroche@bape.gouv.qc.ca.

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Source : Julie Olivier, conseillère en communication et Marie-Ève Fortin, analyste

 
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