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LE BAPE INFORME LA POPULATION LE 1ER MARS 2006 À 19 h 30

Québec, le 24 janvier 2006 – Le Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE) tient une séance d’information sur le projet de renaturalisation des berges de la rivière Petite-Décharge à Alma par la Ville d’Alma. Cette séance à laquelle participera le promoteur sera animée par une représentante du BAPE et aura lieu le mercredi 1 er mars 2006, à compter de 19 h 30, à la Salle Piekouagami de l’Hôtel Universel, Complexe Jacques-Gagnon, 1000, boulevard des Cascades à Alma . L’objet de la séance d’information est de permettre aux citoyens de s’informer sur le projet, la procédure d’évaluation et d’examen des impacts sur l’environnement, le processus de consultation publique ainsi que sur le rôle du BAPE. Cette séance d’information s’inscrit dans le mandat que le ministre du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs, M. Thomas J. Mulcair , a confié au BAPE. Ce dernier doit rendre accessibles au public l’étude d’impact et l’ensemble du dossier relatif au projet. La période d’information et de consultation publiques débute aujourd’hui le 24 janvier et se terminera le 10 mars 2006 .

C’est durant cette période de 45 jours que tout citoyen, tout groupe, toute municipalité ou tout organisme peut faire la demande d’une audience publique auprès du ministre du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs. Le cas échéant, une commission du BAPE pourrait être chargée d’enquêter sur le projet et de consulter la population à cet effet.

Où consulter la documentation sur le projet ?

Les citoyens peuvent se renseigner sur le projet en consultant l’étude d’impact réalisée par le promoteur et les autres documents décrivant le projet et, entre autres, ses répercussions sur l’environnement. À compter d’aujourd’hui et jusqu’au 10 mars 2006, ces documents peuvent être consultés au bureau du BAPE à Québec, à la Bibliothèque centrale de l’Université du Québec à Montréal de même que dans le site Internet du BAPE au www.bape.gouv.qc.ca, sous la rubrique « mandats en cours ». L’ensemble du dossier est également disponible à l’endroit suivant :

  • Bibliothèque municipale d’Alma, 500, Collard Ouest, Alma .
Quel est le rôle du citoyen ?

Les citoyens sont invités à prendre connaissance du dossier, à agir comme experts de leur milieu en mettant en évidence les enjeux liés au projet, à poser des questions lors de la séance d’information et à inscrire leurs commentaires dans les registres ouverts à cet effet dans les centres de consultation.

Quel est le droit du citoyen ?

Toute personne, tout groupe, tout organisme ou toute municipalité qui désire recevoir de l’information supplémentaire ou des précisions, obtenir l’avis d’experts sur le projet ou faire connaître son opinion et sa position à l’égard du projet peut faire une demande d’audience publique pendant la période d’information et de consultation publiques. Cette demande doit être transmise, par écrit, au plus tard le 10 mars 2006, au ministre du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs, M. Thomas J. Mulcair, 675, boulevard René-Lévesque Est, 30e étage, Québec (Québec) G1R 5V7. Le requérant doit y indiquer les motifs de sa demande et son intérêt par rapport au milieu touché par le projet.

Le projet

La Ville d’Alma propose de redonner un aspect plus naturel au tronçon urbain de la rivière Petite-Décharge, l’un des deux exutoires du lac Saint-Jean avec la rivière Grande-Décharge, lesquels se rejoignent une quinzaine de kilomètres en aval pour former la rivière Saguenay. Le projet comporte le remplacement des quatre seuils en béton existants par des seuils en enrochement, la mise en place de lobes (pointes de terre), de fosses, d’une île, de petits étangs et de bassins ainsi que le réaménagement des rives au moyen d’un perré et d’une armature végétale pour briser la linéarité actuelle des murs de béton. Selon le promoteur, la renaturalisation des berges offrirait à la population un meilleur accès à la rivière et améliorerait son aspect visuel en période d’étiage. En plus, elle permettrait de transformer un milieu fortement artificialisé en habitats propices à la faune et la flore. En somme, le promoteur fait valoir que le projet viserait une plus grande polyvalence des usages de la rivière en harmonisant les aménagements projetés et les infrastructures urbaines et récréatives existantes dont le réseau cyclable, le tout contribuant à la revitalisation du centre-ville d’Alma.

Le promoteur estime les coûts de réalisation du projet à 3,6 millions de dollars. Quant à l’échéancier, il prévoit réaliser les travaux entre les mois de juillet et décembre, l’année exacte n’ayant pas été précisée, car tout dépendra des disponibilités budgétaires de la Ville d’Alma.

Les répercussions prévues par le promoteur et les mesures d’atténuation proposées dans l’étude d’impact

Selon le promoteur, les impacts appréhendés sur le milieu physique seraient surtout associés aux travaux dans le cours d’eau (remblai, démolition des seuils en béton existants, excavation, etc.) qui nécessiteraient l’assèchement partiel de la rivière et causeraient une augmentation des matières en suspension dans l’eau. Certaines mesures d’atténuation pourraient être mises en place telles que des bassins de sédimentation, des rideaux flottants, des barrières à sédiments, des filtres en ballots de paille et des trappes à sédiments ainsi que l’emploi de matériaux de remblaiement comportant peu de particules fines. Quant au milieu biologique, le promoteur estime que les impacts se limiteraient à la phase de construction et leur importance serait modérée en raison de la faible abondance des espèces fauniques présentes. En ce qui concerne le milieu humain, les travaux perturberaient la circulation locale, les activités récréatives et l’ambiance sonore. La Ville d’Alma prévoit réaliser les travaux entre 7 h 00 et 19 h 00 et les limiter aux jours ouvrables.

En ce qui a trait aux répercussions positives selon l’étude d’impact, la restauration environnementale de ce tronçon de rivière créerait une nouvelle variété d’habitats fauniques et augmenterait la biodiversité du milieu. En outre, la renaturalisation des berges contribuerait à améliorer l’ambiance paysagère, l’accès et l’attrait touristique de la rivière et favoriserait la pratique d’activités récréatives de même que le développement économique régional, permettant ainsi de rehausser la qualité de vie de la population.

Les personnes désireuses d’obtenir plus de renseignements peuvent communiquer avec Julie Olivier , au numéro suivant : 418 643-7447 ou, sans frais, au 1 800 463-4732 poste 539, ou par courrier électronique à l'adresse suivante : julie.olivier @bape.gouv.qc.ca.

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Source : Julie Olivier , conseillère en communication
Guy Fortin, analyste

 
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