LE BAPE INFORME LA POPULATION LE 20 JUIN
À MASKINONGÉ
Québec, le 30 mai
2006 – Le Bureau d’audiences
publiques sur l’environnement (BAPE) tient une
séance d’information sur le Programme
de stabilisation des berges de la rivière Maskinongé
entre la route 138 et l’autoroute 40 à
Maskinongé par la municipalité de Maskinongé.
Cette séance à laquelle participera
le promoteur sera animée par une représentante
du BAPE et aura lieu le 20 juin 2006,
à compter de 19 h 30,
au Centre communautaire de Maskinongé, 11,
rue Marcel à Maskinongé. L’objet
de la séance d’information est de permettre
aux citoyens de s’informer sur le projet, la
procédure d’évaluation et d’examen
des impacts sur l’environnement, le processus
de consultation publique ainsi que sur le rôle
du BAPE. Cette séance d’information s’inscrit
dans le mandat que le ministre du Développement
durable, de l’Environnement et des Parcs, M.
Claude Béchard, a confié au BAPE. Ce
dernier doit rendre accessibles au public l’étude
d’impact et l’ensemble du dossier relatif
au projet. La période d’information et
de consultation publiques débute aujourd’hui
le 30 mai et se terminera le 14 juillet 2006.
C’est durant cette période
de 45 jours que tout citoyen, tout groupe, toute municipalité
ou tout organisme peut faire la demande d’une
audience publique auprès du ministre du Développement
durable, de l’Environnement et des Parcs. Le
cas échéant, une commission du BAPE
pourrait être chargée d’enquêter
sur le projet et de consulter la population à
cet effet.
Où consulter la documentation
sur le projet ?
Les citoyens peuvent se renseigner
sur le projet en consultant l’étude d’impact
réalisée par le promoteur et les autres
documents décrivant le projet et, entre autres,
ses répercussions sur l’environnement.
À compter d’aujourd’hui et jusqu’au
14 juillet 2006, ces documents peuvent être
consultés au bureau du BAPE à Québec,
à la Bibliothèque centrale de l’Université
du Québec à Montréal de même
que dans le site Internet du BAPE au www.bape.gouv.qc.ca,
sous la rubrique « mandats en cours ».
L’ensemble du dossier est également disponible
aux endroits suivants :
-
Bibliothèque de Maskinongé,
11, rue Marcel ;
-
Hôtel de ville de la municipalité
de Maskinongé, 154, boulevard Ouest.
Quel est le droit du citoyen ?
Toute personne, tout groupe, tout
organisme ou toute municipalité qui désire
recevoir de l’information supplémentaire
ou des précisions, obtenir l’avis d’experts
sur le projet ou faire connaître son opinion
et sa position à l’égard du projet
peut faire une demande d’audience publique pendant
la période d’information et de consultation
publiques. Cette demande doit être transmise,
par écrit, au plus tard le 14 juillet 2006,
au ministre du Développement durable, de l’Environnement
et des Parcs, M. Claude Béchard, 675, boulevard
René-Lévesque Est, 30e étage,
Québec (Québec) G1R 5V7. Le requérant
doit y indiquer les motifs de sa demande et son intérêt
par rapport au milieu touché par le projet.
Le projet
La municipalité de Maskinongé
propose un plan quinquennal de protection des berges
de la rivière Maskinongé dans le but
de prévenir d’éventuels glissements
de terrain, et ce, de façon prioritaire aux
endroits où la sécurité des résidents
et des utilisateurs des infrastructures localisées
à proximité de la rivière Maskinongé
risque de devenir problématique. Les travaux
de stabilisation concerneraient 11 sites d’intervention
totalisant 1 425 mètres de berges le long
des rangs de la Rivière Sud-Est et de la Rivière
Sud-Ouest entre la route 138 et l’autoroute
40 à Maskinongé. L’étude
d’impact souligne qu’en 2001 une expertise
du ministère des Transports précisait
qu’environ 1 500 mètres de berges
devaient être stabilisées et reconnaissait
l’urgence de stabiliser les berges sur 4 sites
requérant des interventions immédiates.
En 2002, un décret gouvernemental autorisait
les interventions sur les 4 sites et mandatait la
municipalité pour l’élaboration
d’un plan quinquennal de stabilisation des berges
dans les autres endroits identifiés.
Les techniques retenues pour les
11 sites nécessitant des travaux de stabilisation
seraient la mise en place d’une berme (enrochement
à partir de pierres fragmentées par
dynamitage) pour 10 sites et le perré de protection
(recouvrement de pierres) pour un site. Les ouvrages
de stabilisation nécessiteraient entre 500
et 2 800 m3 de roc dynamité
provenant obligatoirement de carrières autorisées
par le ministère du Développement durable,
de l’Environnement et des Parcs. Tous les travaux
seraient effectués pendant la période
hivernale. L’échéancier du plan
quinquennal présenté dans l’étude
d’impact identifie l’ordre d’intervention
des périodes de travaux en fonction de la précarité
de la stabilité. Les travaux s’échelonneraient
jusqu’à l’hiver 2009. Les coûts
estimés par le promoteur pour la réalisation
du programme de stabilisation seraient de l’ordre
de 800 000 $.
Les répercussions
prévues par le promoteur et les mesures d’atténuation
proposées dans l’étude d’impact
Dans son étude d’impact,
le promoteur identifie les principales répercussions
du projet et propose l’application de mesures
d’atténuation ainsi qu’une surveillance
de même qu’un suivi environnemental. Les
principaux impacts ont trait notamment aux milieux
physique, biologique et humain pendant les phases
de construction et d’exploitation. Pendant la
phase de construction, les sources d’impacts
seraient liées à la présence
du chantier soient les équipements, les matériaux
et la main-d’œuvre, au transport et à
la circulation notamment la circulation accrue de
camions dans les rangs de la Rivière Sud-Est
et de la Rivière Sud-Ouest, aux activités
d’excavation ainsi qu’au déboisement
et au débroussaillage requis pour la mise en
place des ouvrages et des chemins d’accès
temporaires. Selon le promoteur, en remblayant dans
la rivière Maskinongé pour procéder
à l’installation des ouvrages de stabilisation
il y aurait un empiètement sur l’habitat
du poisson. Bien que les ouvrages puissent diminuer
l’habitat du poisson, il est possible que leur
installation puisse diversifier les types d’habitat
aquatique. Aussi, la présence des ouvrages
pourrait modifier le paysage. Cependant, le promoteur
mentionne dans son étude d’impact qu’un
programme de suivi environnemental est prévu
pour surveiller les extrémités des ouvrages
en empierrement.
Le programme de stabilisation pourrait
engendrer des répercussions positives sur l’économie
locale et régionale en plus de répondre
aux impératifs de sécurité publique.
Les personnes désireuses d’obtenir
plus de renseignements peuvent communiquer avec Karine
Lavoie, au numéro suivant : 418 643-7447
ou, sans frais, au 1 800 463-4732 poste
536, ou par courrier électronique à
l'adresse suivante : berges_maskinonge@bape.gouv.qc.ca.
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Source : Karine Lavoie, c onseillère
en communication