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Du 30 septembre au 14 novembre : consultation du dossier et possibilité
de requérir une audience publique

Québec, le 30 septembre 2003 – Le Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE) rend publics aujourd’hui le 30 septembre, à la demande du ministre de l’Environnement, M. Thomas J. Mulcair, l’étude d’impact et l’ensemble du dossier relatif au projet de reconstruction de la route 323 à Amherst par le ministère des Transports. Les documents sont accessibles à la population dans le cadre de la Période d’information et de consultation publiques qui débute, aujourd’hui, le 30 septembre et se terminera le 14 novembre 2003.

C’est durant cette période de 45 jours que toute personne, tout groupe, toute municipalité ou tout organisme peut demander la tenue d’une audience publique auprès du ministre de l’Environnement. Le cas échéant, le ministre pourrait donner au BAPE le mandat d’enquêter et de consulter la population sur le projet. Une commission du BAPE serait alors formée par le président du BAPE pour mener à terme le mandat d’enquête et d’audience publique.


OÙ CONSULTER LA DOCUMENTATION SUR LE PROJET ?

Les citoyens peuvent se renseigner sur le projet en consultant l’étude d’impact réalisée par le promoteur et les autres documents décrivant le projet et, entre autres, ses répercussions sur l’environnement. À compter d’aujourd’hui, ces documents peuvent être consultés au bureau du BAPE à Québec, à la Bibliothèque centrale de l’Université du Québec à Montréal de même que dans le site Internet du BAPE au www.bape.gouv.qc.ca, sous la rubrique « Périodes d’informations et de consultation publiques ». L’ensemble du dossier est également disponible aux endroits suivants :

  • Municipalité de Amherst, 124, rue Saint-Louis;
  • Municipalité de Brébeuf, 217, route 323;
  • Municipalité du Lac-des-Plages, 2053, chemin du Tour-du-Lac.

Veuillez prendre note qu’un registre est disponible dans chacun des centres de consultation pour permettre aux citoyens qui le désirent d’y laisser leurs commentaires.

QUEL EST LE DROIT DU CITOYEN ?

Tout citoyen qui désire recevoir de l’information supplémentaire ou des précisions, obtenir l’avis d’experts sur le projet ou faire connaître son opinion et sa position à l’égard du projet peut faire une demande d’audience publique pendant la période d’information et de consultation publiques. Cette demande doit être transmise, par écrit, au plus tard le 14 novembre 2003, au ministre de l’Environnement, M. Thomas J. Mulcair, au 675, boulevard René-Lévesque Est, 30e étage, Québec (Québec) G1R 5V7. Le requérant doit y indiquer les motifs de sa demande et son intérêt par rapport au milieu touché par le projet.


LE PROJET

Le ministère des Transports propose de réaménager la route 323, entre les limites de la municipalité de Lac-des-Plages et le village de Amherst, sur une longueur de 6,2 km. La route serait reconstruite à son emplacement initial, en corrigeant certaines caractéristiques géométriques conformément aux normes de sécurité actuelles. Afin d’éliminer des courbes sous-standards, certains tronçons de route seraient construits à l’extérieur du tracé actuel. Le promoteur prévoit l’aménagement de deux voies d’une largeur de 3,5 m et d’accotements d’une largeur de 2,5 m, dont 1,75 m serait pavé à des fins cyclables. La route serait également bordée de fossés de part et d’autre et aurait une emprise moyenne de 35 mètres ou plus. Le réaménagement de la route 323 nécessiterait des travaux de dynamitage, d’excavation, de déboisement et l’installation de nouveaux ponceaux. Le coût du projet est estimé à 10,1 millions de dollars. Les travaux s’échelonneraient sur une période de un à deux ans, selon des disponibilités budgétaires.

Les répercussions prévues par le promoteur et les mesures d’atténuation proposées dans l’étude d’impact

Selon l’étude d’impact, en ce qui concerne le milieu humain et bâti, l’acquisition par le ministère des Transports d’une bande de terrain devant servir à la nouvelle emprise réduirait la superficie du terrain de 65 lots. Trois de ces lots deviendraient dérogatoires, leur superficie étant réduite à moins de 3 000 m2. Comme mesure d’atténuation, le promoteur propose de se porter acquéreur en tout ou en partie de chacun des trois lots touchés. De plus, trois bâtiments principaux et trois bâtiments secondaires seraient touchés par le projet. Ces bâtiments pourraient être déplacés sur le même lot, sur un autre lot, ou acquis par le promoteur. Toujours selon l’étude d’impact, le projet pourrait affecter la qualité de l’eau des puits d’eau potable situés à proximité de la future emprise. La qualité de l’eau de ces puits ferait l’objet d’un suivi rigoureux par le ministère des Transports avant, pendant et après les travaux. De plus, certains résidants verraient leur champ visuel modifié. Afin d’atténuer cet impact, le ministère des Transports entend notamment protéger la végétation non touchée et assurer l’ensemencement des surfaces. En ce qui a trait au climat sonore, 16 résidences subiraient des changements non significatifs, alors qu’une seule résidence subirait un impact sonore moyen, passant de 46 décibels à 56 ou 57 décibels. Par ailleurs, l’accès à la halte routière deviendrait très difficile sinon impossible. À titre de mesure d’atténuation, le ministère des Transports propose d’évaluer, avec la municipalité, la possibilité d’aménager un lien sécuritaire entre la future route et la halte actuelle ou encore de localiser la halte dans un autre secteur.

Les principales répercussions sur le milieu naturel identifiées dans l’étude d’impact seraient liées à la modification de la qualité de l’eau des quatre cours d’eau qui s’écoulent dans la rivière Maskinongé. Selon le promoteur, la déviation temporaire des quatre cours d’eau devant être traversés par la route pour l’installation de nouveaux ponceaux entraînerait l’augmentation des particules en suspension dans l’eau. Ces changements temporaires pourraient avoir des effets négatifs sur les habitats aquatiques et les espèces de poisson à fraie printanière ou automnale. Afin d’atténuer ces impacts, le promoteur prévoit notamment réaliser les travaux dans des périodes non propices à la fraie et utiliser des barrières filtrantes et des trappes à sédiments. Enfin, le drainage de la route serait conçu de façon à éviter que les sels et les abrasifs pour l’entretien hivernal des routes se rendent directement dans les cours d’eau.

Pour le promoteur, le réaménagement de la route 323 devrait avoir des impacts positifs sur les conditions générales de la circulation, sur le confort et la sécurité des usagers de la route ainsi qu’un effet bénéfique sur le développement économique et touristique de la région.

Les personnes désireuses d’obtenir plus de renseignements peuvent communiquer avec Rosemary Al-Hayek, au numéro suivant : (418) 643-7447 ou, sans frais, au 1 800 463-4732, ou par courrier électronique à l'adresse suivante : rosemary.al-hayek@bape.gouv.qc.ca.


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Source : Marie-Julie Fortin,
Conseillère en communication




 
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