Accueil / Mandats / / communiqué   Envoyer cette page
Retour à l'accueil du mandat
 
 
 
 

C'EST LE TEMPS DE S'INFORMER

Québec, le 8 avril 2003 – Le Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE) rend accessible à la population, à la demande du ministre d’État aux Affaires municipales et à la Métropole, à l’Environnement et à l’Eau et ministre de l’Environnement, M. André Boisclair, l’étude d’impact concernant le projet de réaménagement de la route 138 sur le territoire des municipalités de Sacré-Cœur et de Bergeronnes par le ministère des Transports du Québec.

La consultation publique

À compter d’aujourd’hui, et ce, pour une période de 45 jours, soit du 8 avril au 23 mai 2003, l’étude d’impact et les autres documents décrivant le projet et ses répercussions sur l’environnement peuvent être consultés au bureau du BAPE à Québec de même qu’à la bibliothèque centrale de l’Université du Québec à Montréal. L’ensemble du dossier est également disponible aux endroits suivants :

  • Municipalité de Bergeronnes, 424, rue de la Mer, Les Bergeronnes;
  • Municipalité de Sacré-Cœur, 88, rue Principale, Sacré-Cœur;
  • Bibliothèque municipale de Sacré-Coeur, 89, rue Principale, Sacré-Coeur.

Il est aussi possible de consulter le site Internet du BAPE www.bape.gouv.qc.ca, à la rubrique « Périodes d’information et de consultation publiques ».

La rencontre d’information

Des représentants du BAPE animeront une séance d’information publique, avec la partici-pation du promoteur et du ministère de l’Environnement. Cette séance se tiendra le mardi 29 avril, à compter de 19 h 30, à la Salle municipale, 424, rue de la Mer, Les Bergeronnes. Les personnes participant à ces séances pourront alors s’informer sur toute question concernant le projet, l’étude d’impact ou la procédure d’évaluation et d’examen des impacts sur l’environnement.

La demande d’audience publique

Toute personne, tout groupe ou toute municipalité qui le désire peut faire une demande d’audience publique pendant la période d’information et de consultation publiques. Cette demande doit être transmise, par écrit, au plus tard le 23 mai 2003, au ministre de l’Environnement, 675, boulevard René-Lévesque Est, 30e étage, Québec (Québec), G1R 5V7. Le requé-rant doit y indiquer les motifs de sa demande et son intérêt par rapport au milieu touché.
Le projet

Le projet est situé sur le territoire des municipalités de Sacré-Cœur et de Bergeronnes dans la municipalité régionale de comté (MRC) de la Haute-Côte-Nord. Il consiste à réaménager la route 138 sur une distance d’un peu plus de 5 km. Le projet vise à améliorer la sécurité des usagers et la fluidité de la circulation sur ce tronçon de route puisque l’achalandage de véhicules lourds est de plus en plus important. Le projet implique de corriger les courbes sous-standards par une géométrie améliorée et de rendre ce tronçon de route conforme aux normes de sécurité actuelles. Le tracé proposé par le promoteur demeurerait dans l’axe du tracé actuel de la route. L’emprise nominale serait de 40 m, avec une voie auxiliaire pour véhicule lent en direction ouest sur une distance d’environ 2,7 km. Il y aurait également une voie d’évitement en direction est, à l’intersection de la route 138 et du chemin du lac des Sables.

Le coût du projet est estimé à 12 millions de dollars. L'échéancier du projet est réparti sur deux années : 2005-2006 et 2006-2007, les travaux se déroulant principalement en période hivernale.

Les répercussions prévues par le promoteur et les mesures d’atténuation proposées dans l’étude d’impact

Selon l’étude d’impact du ministère des Transports, les impacts du projet sur le milieu naturel seraient principalement associés aux corrections de courbes sous-standards, qui requièrent l’ouverture de nouveaux corridors dans le couvert forestier, et au remplacement ou à l’installation de nouvelles structures de traversées de cours d’eau. Le déboisement de l’emprise, tout au long du tracé, affecterait environ 8,6 ha de couvert végétal ayant une valeur intrinsèque élevée. Cet impact serait compensé par la restauration du sol là où se trouvent des segments de route abandonnés et la remise en végétation des corridors ouverts dans le couvert forestier. Les traversées de cours d’eau affecteraient principalement les lacs Gobeil et Jérôme, ainsi que le cours d’eau Gagnon. Cet impact serait atténué en minimisant les empiètements et le déboisement. Par ailleurs, la réalisation du projet perturberait les berges et le lit du cours d’eau Gagnon. Comme mesures d’atténuation, le promoteur propose d’ajuster le calendrier des travaux, de protéger la végétation riveraine existante, de reboiser des berges et de réaménager une prise d’eau au niveau de la côte Arsène-Gagnon.

Selon le promoteur, le projet n’occasionnerait pas d’impacts sur l’organisation locale et régionale. Les impacts permanents sur le milieu humain seraient associés aux corrections de courbes sous-standards qui requièrent l’acquisition de nouvelles emprises, ce qui causerait le déplacement ou l’acquisition de deux résidences et cinq chalets, la réduction ou l’augmentation des marges de recul ainsi qu’un empiètement de 1,3 ha sur le territoire agricole protégé. Comme mesures d’atténuation, des ententes spécifiques seraient négociées avec les propriétaires touchés. Les impacts temporaires seraient associés aux inconvénients liés aux activités de déboisement, de terrassement, d’excavation et de dynamitage au cours de la construction. La qualité de l’eau pour cinq chalets puisant leur eau potable dans le lac Gobeil et trois résidences puisant leur eau potable dans le cours d’eau Gagnon pourrait être temporairement affectée. Le transport des matériaux et la circulation de la machinerie lourde pourraient également perturber la circulation pour les usagers de la route.

Une fois le projet terminé, le réaménagement de la route 138 devrait avoir des impacts positifs importants sur la sécurité et la fluidité de la circulation, ce qui pourrait se traduire par des effets indirects sur le développement économique de la région. Le projet aurait aussi un impact positif sur le climat sonore des résidences et chalets qui ne seront pas déplacés.

Les personnes désireuses d’obtenir plus de renseignements peuvent communiquer avec Robert Fournier, au numéro suivant : (418) 643-7447 ou, sans frais, au 1 800 463-4732, ou par courrier électronique à l'adresse suivante : robert.fournier@bape.gouv.qc.ca


– 30 –


SOURCE : Robert Fournier, conseiller en communication

 



 
Retour au haut
 



© Droits de propriété intellectuelle