RAPPEL
Jusqu’au 15 janvier 2005 pour consulter le dossier
et requérir une audience publique
Québec, le 17 décembre
2004 – Le Bureau d’audiences
publiques sur l’environnement (BAPE) rappelle
que les documents relatifs au Projet d’agrandissement
du lieu d’enfouissement sanitaire de Saint-Thomas
par Dépôt Rive-Nord inc. sont accessibles
dans le cadre de la Période d’information
et de consultation publiques jusqu’au 15 janvier
2005. Tout citoyen, groupe, municipalité ou
organisme peut demander la tenue d’une audience
publique auprès du ministre de l’Environnement
au plus tard le 15 janvier 2005.
Les citoyens peuvent se renseigner sur le projet en
consultant l’étude d’impact réalisée
par le promoteur et les autres documents décrivant
le projet. Ces documents peuvent être consultés
au bureau du BAPE à Québec, à
la Bibliothèque centrale de l’Université
du Québec à Montréal de même
que dans le site Internet du BAPE au www.bape.gouv.qc.ca,
sous la rubrique « Périodes d’information
et de consultation publiques ». L’ensemble
du dossier est également disponible aux endroits
suivants :
-
Bibliothèque municipale
de Berthierville, 850, rue Frontenac ;
-
Bibliothèque municipale
de Saint-Thomas, 941-10, rue Principale ;
-
Bibliothèque Ginette-Rivard-Tremblay,
12, rue Louis-Joseph Doucet, Local 100, Lanoraie
;
-
Bibliothèque municipale
de Joliette, 585, rue Archambault (accès
gratuit à Internet uniquement).
Veuillez prendre note qu’un
registre est disponible dans chacun des centres de
consultation pour permettre aux citoyens qui le désirent
d’y laisser leurs commentaires.
LE PROJET
Dépôt Rive-Nord propose
d’aménager une cellule d’enfouissement
sanitaire et de réhabiliter une cellule d’enfouissement
actuellement en exploitation au lieu d’enfouissement
sanitaire qu’elle exploite à Saint-Thomas.
La superficie de la nouvelle cellule totaliserait
65,8 hectares. Le projet serait situé sur le
territoire de la municipalité de Saint-Thomas,
dans la MRC de Joliette, à environ un kilomètre
au nord de la rivière Saint-Joseph et à
environ un kilomètre au sud de la rivière
Chaloupe.
Selon le promoteur, la phase de construction
du site débuterait en juillet 2005. Elle comprendrait
la construction d’un écran d’étanchéité
périphérique, l’excavation d’une
cellule d’enfouissement et la mise en place
des infrastructures de gestion des eaux de lixiviation.
La cellule serait exploitée dès juin
2006. Le coût du projet est évalué
à 25 millions de dollars.
Les répercussions prévues par
le promoteur et les mesures d’atténuation
proposées dans l’étude d’impact
Pour favoriser une meilleure compréhension
et éviter toute confusion, certains éléments
de cette section du communiqué ont été
modifiés par rapport à la version diffusée
le 1er décembre dernier. L’étude
d’impact, déposée par le promoteur,
traite des répercussions sur les milieux physique,
biologique et humain découlant de l’aménagement
et de l’exploitation du projet.
Par exemple, on y souligne que les
eaux de pluie pourraient entraîner l’érosion
des sols lors de la phase de construction. Par contre,
le promoteur mentionne que le site serait remis en
état et que des bassins de décantation
ou des barrières à sédiments
seraient installés. Selon l’étude
d’impact, il pourrait y avoir une baisse du
niveau de l’eau souterraine de l’ordre
de 5 à 15 cm dans la nappe libre en périphérie
de la cellule d’enfouissement pendant les phases
d’aménagement et d’exploitation
de la cellule d’enfouissement technique. Bien
que cet impact est considéré de faible
intensité, le promoteur indique qu’il
pourrait approfondir l’ouvrage de captage actuel
ou construire un nouvel ouvrage de captage si cette
diminution du niveau de l’eau faisait en sorte
de réduire l’apport d’eau dans
les puits des résidants.
Le promoteur précise que l’exploitation
du site générerait des odeurs dont le
niveau serait majoritairement moins élevé
que celui généré par l’exploitation
actuelle du site. Cependant, la fréquence d’exposition
à des odeurs reconnaissables pourrait augmenter
aux limites immédiates du site pendant l’équivalent
de deux à cinq jours par année lors
du transfert des matières résiduelles.
Afin d’atténuer cet impact, le promoteur
mentionne que le transfert des matières résiduelles
s’effectuerait avec des équipements étanches
et qu’un suivi des odeurs serait fait en continu.
L’étude d’impact précise
aussi que le niveau de bruit provenant de l’exploitation
du site dépasserait les critères du
ministère de l’Environnement pour les
résidants du rang Saint-Albert. Afin de respecter
ces critères sonores, le promoteur installerait
des écrans sonores en bordure du site. Les
nouvelles infrastructures pourraient également
engendrer un impact visuel fort pour les résidants
du rang Saint-Joseph et un impact visuel moyen à
l’intersection des rangs des Cascades et Sainte-Philomène.
Par contre, l’étude d’impact mentionne
que la plantation d’écrans végétaux
contribuerait à diminuer l’importance
de cet impact. Finalement, le promoteur s’est
penché sur la présence de goélands
aux abords de la nouvelle cellule d’enfouissement.
Son étude d’impact souligne que l’impact
des goélands demeurerait au même niveau
qu’actuellement.
Les personnes désireuses d’obtenir
plus de renseignements peuvent communiquer avec Jean-Sébastien
Fillion, au numéro suivant : (418) 643-7447
poste 538 ou, sans frais, au 1 800 463-4732 poste
538, ou par courrier électronique à
l'adresse suivante : jean-sebastien.fillion@bape.gouv.qc.ca
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Source : Jean-Sébastien Fillion
Conseiller en communication
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