Du 1er décembre 2004 au
15 janvier 2005 : consultation du dossier et possibilité
de requérir une audience publique
Québec, le 1er
décembre 2004 – Le Bureau d’audiences
publiques sur l’environnement (BAPE) rend publics
aujourd’hui le 1er décembre, à
la demande du ministre de l’Environnement, M.
Thomas J. Mulcair, l’étude d’impact
et l’ensemble du dossier relatif au Projet
d’agrandissement du lieu d’enfouissement
sanitaire de Saint-Thomas par Dépôt Rive-Nord
inc. Les documents sont accessibles à
la population dans le cadre de la Période
d’information et de consultation publiques
qui débute, aujourd’hui, le 1er décembre
2004 et se terminera le 15 janvier 2005.
C’est durant cette période
de 45 jours que tout citoyen, tout groupe, toute municipalité
ou tout organisme peut demander la tenue d’une
audience publique auprès du ministre de l’Environnement.
À moins qu’il ne juge la demande frivole,
le ministre confie au BAPE le mandat d’enquêter
et de consulter la population sur le projet dans le
cadre d’une audience publique. Toute la population
peut participer aux séances publiques.
Le ministre de l’Environnement
peut aussi décider de confier au BAPE le mandat
d’enquêter et, si les circonstances s’y
prêtent, de procéder à une médiation
en environnement. Ce mandat se déroule, en
principe, entre la ou les personnes ayant adressé
une demande d’audience publique et le promoteur
du projet.
OÙ CONSULTER LA DOCUMENTATION
SUR LE PROJET ?
Les citoyens peuvent se renseigner sur le projet en
consultant l’étude d’impact réalisée
par le promoteur et les autres documents décrivant
le projet et, entre autres, ses répercussions
sur l’environnement. À compter d’aujourd’hui,
ces documents peuvent être consultés
au bureau du BAPE à Québec, à
la Bibliothèque centrale de l’Université
du Québec à Montréal de même
que dans le site Internet du BAPE au www.bape.gouv.qc.ca,
sous la rubrique « Périodes d’information
et de consultation publiques ». L’ensemble
du dossier est également disponible aux endroits
suivants :
-
Bibliothèque municipale
de Berthierville, 850, rue Frontenac ;
- Bibliothèque municipale de Saint-Thomas,
941-10, rue Principale ;
-
Bibliothèque Ginette-Rivard-Tremblay,
12, rue Louis-Joseph Doucet, Local 100, Lanoraie
;
-
Bibliothèque municipale
de Joliette, 585, rue Archambault (accès
gratuit à Internet uniquement).
Veuillez prendre note qu’un
registre est disponible dans chacun des centres de
consultation pour permettre aux citoyens qui le désirent
d’y laisser leurs commentaires.
QUEL EST LE DROIT DU CITOYEN
?
Tout citoyen qui désire recevoir de l’information
supplémentaire ou des précisions, obtenir
l’avis d’experts sur le projet ou faire
connaître son opinion et sa position à
l’égard du projet peut faire une demande
d’audience publique pendant la période
d’information et de consultation publiques.
Cette demande doit être transmise, par écrit,
au plus tard le 15 janvier 2005,
au ministre de l’Environnement, M. Thomas J.
Mulcair, au 675, boulevard René-Lévesque
Est, 30e étage, Québec (Québec)
G1R 5V7. Le requérant doit y indiquer les motifs
de sa demande et son intérêt par rapport
au milieu touché par le projet.
LE PROJET
Dépôt Rive-Nord propose
d’aménager une cellule d’enfouissement
sanitaire et de réhabiliter une cellule d’enfouissement
actuellement en exploitation au lieu d’enfouissement
sanitaire qu’elle exploite à Saint-Thomas.
La superficie de la nouvelle cellule totaliserait
65,8 hectares. Le projet serait situé sur le
territoire de la municipalité de Saint-Thomas,
dans la MRC de Joliette, à environ un kilomètre
au nord de la rivière Saint-Joseph et à
environ un kilomètre au sud de la rivière
Chaloupe.
Selon le promoteur, la phase de construction
du site débuterait en juillet 2005. Elle comprendrait
la construction d’un écran d’étanchéité
périphérique, l’excavation d’une
cellule d’enfouissement et la mise en place
des infrastructures de gestion des eaux de lixiviation.
La cellule serait exploitée dès juin
2006. Le coût du projet est évalué
à 25 millions de dollars.
Les répercussions prévues par
le promoteur et les mesures d’atténuation
proposées dans l’étude d’impact
Selon l’étude d’impact,
la construction éroderait les sols de surface
du site, mais le promoteur mentionne que le site serait
remis en état et que des bassins de décantation
ou des barrières à sédiments
seraient installés. D’après le
promoteur, l’aménagement et l’exploitation
de la cellule d’enfouissement technique occasionneraient
une baisse du niveau de l’eau souterraine dans
la nappe libre et diminueraient l’apport d’eau
dans les puits des résidences. Comme mesure
d’atténuation à cet impact, le
promoteur indique qu’il pourrait approfondir
l’ouvrage de captage actuel ou construire un
nouvel ouvrage de captage.
Le promoteur précise que l’exploitation
du site occasionnerait un niveau d’odeur majoritairement
moins élevé que celui généré
par l’exploitation actuelle du site. Cependant,
quelques zones limites immédiates au site verraient
leur niveau d’odeur augmenter pendant l’équivalent
de deux à cinq jours par année lors
du transfert des matières résiduelles.
Afin d’atténuer cet impact, le promoteur
mentionne que le transfert des matières résiduelles
s’effectuerait avec des équipements étanches
et qu’un suivi des odeurs serait fait en continu.
L’étude d’impact précise
aussi que l’exploitation du site engendrerait
un niveau de bruit dépassant les critères
du ministère de l’Environnement pour
les résidants du rang Saint-Albert. Afin de
respecter ces critères sonores, le promoteur
installerait des écrans sonores en bordure
du site. Les nouvelles infrastructures pourraient
également engendrer un impact visuel fort pour
les résidants du rang Saint-Joseph et un impact
visuel moyen à l’intersection des rangs
des Cascades et Sainte-Philomène. Par contre,
l’étude d’impact mentionne que
la plantation d’écrans végétaux
contribuerait à diminuer l’importance
de cet impact. Finalement, le promoteur s’est
penché sur la présence de goélands
aux abords de la nouvelle cellule d’enfouissement.
Son étude d’impact souligne que l’impact
des goélands demeurerait au même niveau
qu’actuellement.
Les personnes désireuses d’obtenir
plus de renseignements peuvent communiquer avec Jean-Sébastien
Fillion, au numéro suivant : (418) 643-7447
poste 538 ou, sans frais, au 1 800 463-4732 poste
538, ou par courrier électronique à
l'adresse suivante :
jean-sebastien.fillion@bape.gouv.qc.ca.
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Source : Jean-Sébastien Fillion
Conseiller en communication
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