C'EST LE TEMPS DE S'INFORMER
Québec, le 18 mars
2003 – Le Bureau d’audiences
publiques sur l’environnement (BAPE) rend accessible
à la population, à la demande du ministre
d'État aux Affaires municipales et à
la Métropole, à l'Environnement et à
l'Eau et ministre de l’Environnement, M. André
Boisclair, l’étude d’impact concernant
le projet d’agrandissement du lieu d’enfouissement
sanitaire de Rimouski par la Ville de Rimouski.
La consultation du dossier
À compter d’aujourd’hui
et ce, pour une période de 45 jours, soit du
18 mars au 2 mai 2003, l’étude d’impact
décrivant le projet et ses répercussions
sur l’environnement peut être consultée
au bureau du BAPE à Québec ainsi qu’à
l’Université du Québec à
Montréal. L’ensemble du dossier est également
disponible aux endroits suivants :
– Bibliothèque Lisette-Morin,
110, rue de l’Évêché Est,
Rimouski;
– Bibliothèque de l’Université
du Québec à Rimouski, 300, allée
des Ursulines, Rimouski.
Il est aussi possible de consulter
le site Internet du BAPE www.bape.gouv.qc.ca, à
la rubrique « Périodes d’information
et de consultation publiques ».
La rencontre d’information
Des représentants du BAPE
animeront une séance d’information publique
avec la participation du promoteur et du ministère
de l’Environnement. Cette séance se tiendra
le mardi 8 avril 2003, à compter de
19h30, à l’Hôtel Le Navigateur,
salle Place Sears A, 130, avenue Belzile, Rimouski.
Les personnes participant à cette séance
pourront alors s’informer sur toute question
concernant le projet, l’étude d’impact
ou la procédure d’évaluation et
d’examen des impacts sur l’environnement.
La demande d’audience
publique
Toute personne, groupe ou municipalité
peut faire une demande d’audience publique pendant
la période d’information et de consultation
publiques. Cette demande doit être transmise,
par écrit, au plus tard le 2 mai 2003, au ministre
de l’Environnement, 675, boul. René-Lévesque
Est, 30e étage, Québec, G1R 5V7. Le
requérant doit y indiquer les motifs de sa
demande et son intérêt par rapport au
milieu touché.
Le projet
La Ville de Rimouski projette l’utilisation
d’une partie des lots 131, 132, 133-3 et 135-3
du cadastre de la paroisse de Notre-Dame-du-Sacré-Cœur
en vue de l’agrandissement du lieu d’enfouissement
sanitaire (aménagement d’un lieu d’enfouissement
technique). Ces lots sont adjacents au côté
sud-ouest du lieu d’enfouissement actuel sur
le chemin Victor-Gauvin. Le site longe le côté
sud de l’autoroute 20 à environ 6 kilomètres
à l’ouest du centre-ville de Rimouski.
Exploité depuis 1981, la capacité maximale
d’enfouissement de l’actuel lieu d’enfouissement
sanitaire (LES) de la Ville de Rimouski serait atteinte
en 2003.
Le site accueille annuellement environ
40 000 tonnes de matières résiduelles
provenant de Rimouski, Saint-Anaclet-de-Lessard, Saint-Fabien,
Saint-Valérien et Le Bic. L’aire d’enfouissement
proposé couvre une superficie totale de 221
110 m2 pour une capacité d’accueil totale
de 3 713 750 m3, soit une superficie de
22 hectares. Avec une moyenne d’enfouissement
de 42 650 t/an, la durée de vie du LES devrait
être de 57 ans. La surélévation
du site recouvert par rapport au terrain naturel varierait
entre 11,5 et 16,5 mètres de manière
à préserver la vue sur le fleuve aux
résidants de la montée de la route du
Bel-Air.
Le projet prévoit l’imperméabilisation
du site par la mise en place d’une double membrane
ainsi que d’un système de collecte et
de traitement du lixiviat. Les eaux de lixiviation
traitées seraient dirigées vers la rivière
Rimouski en amont du barrage de la Pulpe. Toutes les
composantes du système de traitement seraient
imperméabilisées. Un système
de captage actif et de destruction des biogaz est
prévu.
Le coût total du projet est
évalué à environ 35,7 millions
de dollars. Sous réserve d’obtenir dans
les meilleurs délais les autorisations nécessaires,
le site d’enfouissement débuterait ses
activités au cours de l’automne 2003.
Les répercussions
prévues par le promoteur et les mesures d’atténuation
proposées dans l’étude d’impact
Selon l’étude d’impact,
les répercussions négatives résiduelles
liées au projet seraient de négligeables
à faibles à la suite de la mise en place
des mesures d’atténuation proposées
par le promoteur. Compte tenu que toutes les voies
permettant l’accès au LES sont pavées
et que le nombre de camions en circulation ne serait
pas augmenté puisque le même territoire
serait desservi, peu d’impacts seraient provoqués
par le transport, notamment sur l’ambiance sonore,
sur la sécurité routière et sur
la qualité de l’air. De plus, selon le
promoteur, le système de captage et de traitement
des biogaz prévu n’aurait que de faibles
répercussions sur la qualité de l’air.
Le promoteur mentionne encore qu’avec le système
de traitement du lixiviat qui serait mis en place,
les impacts résiduels liés au rejet
des eaux de lixiviation traitées seraient négligeables
sur la qualité de l’eau de la rivière
Rimouski et sur la faune qui l’habite.
D’après le promoteur,
les principaux impacts associés à la
réalisation de ce projet seraient liés
d’abord aux percées visuelles, notamment
pour les résidants de la route Bel-Air et pour
ceux situés à l’extrémité
est du chemin de Lausanne ainsi que pour les usagers
en provenance de l’autoroute Jean-Lesage qui
aboutissent à l’entrée du site,
et ensuite au traitement et à l’émissaire
des eaux traitées à cause de la présence
du saumon dans la rivière Rimouski. Par contre,
des mesures d’atténuation sont prévues
afin de minimiser les répercussions négatives
sur ces deux aspects du projet.
Le promoteur prévoit la formation
d’un comité de vigilance à l’intérieur
d’une période de six mois suivant le
début des activités d’enfouissement
et l’application d’un programme de surveillance
au cours de la période d’exploitation
du LES ainsi que sur une période minimale de
30 ans après sa fermeture.
Les personnes intéressées
à obtenir plus d’information peuvent
communiquer avec Robert Fournier, au (418) 643-7447
ou, sans frais, au 1 800 463-4732, ou par courrier
électronique à robert.fournier@bape.gouv.qc.ca.
– 30 –
RECHERCHE ET RÉDACTION : Marielle
Jean, conseillère en communication
SOURCE : Robert Fournier, conseiller en communication