LE BAPE INFORME LA POPULATION LE 9 SEPTEMBRE
À LA BAIE
Québec, le 19 août
2003. – Le Bureau d’audiences
publiques sur l’environnement (BAPE) tient une
séance d’information sur le projet de
protection des berges de la baie des Ha ! Ha ! secteur
du chemin de la Batture. Cette séance à
laquelle participeront le promoteur et le ministère
de l’Environnement sera animée par des
représentants du BAPE et aura lieu le 9
septembre 2003, à compter de 19 h 30, à
la Salle de délibération du conseil
de l’arrondissement de La Baie. L’objet
de la séance d’information est de permettre
aux citoyens de s’informer sur le projet, la
procédure d’évaluation et d’examen
des impacts sur l’environnement, le processus
de consultation publique ainsi que sur le rôle
du BAPE. Cette séance d’information s’inscrit
dans le mandat que le ministre de l’Environnement,
M. Thomas J. Mulcair, a confié au BAPE. Ce
dernier doit rendre accessibles au public l’étude
d’impact et l’ensemble du dossier relatif
au projet. La période d’information et
de consultation publiques a débuté le
19 août et se terminera le 3 octobre 2003.
C’est durant cette période
de 45 jours que toute personne, tout groupe, toute
municipalité ou tout organisme peut faire la
demande d’une audience publique auprès
du ministre de l’Environnement. Le cas échéant,
une commission du BAPE pourrait être chargée
d’enquêter sur le projet et de consulter
la population à cet effet.
OÙ CONSULTER LA DOCUMENTATION
SUR LE PROJET ?
Les citoyens peuvent se renseigner sur le projet en
consultant l’étude d’impact réalisée
par le promoteur et les autres documents décrivant
le projet et, entre autres, ses répercussions
sur l’environnement. À compter d’aujourd’hui
et jusqu’au 3 octobre 2003, ces documents peuvent
être consultés au bureau du BAPE à
Québec, à la Bibliothèque centrale
de l’Université du Québec à
Montréal de même que dans le site Internet
du BAPE au www.bape.gouv.qc.ca, sous la rubrique «
Période d’information et de consultation
publiques ». L’ensemble du dossier est
également disponible aux endroits suivants
:
QUEL EST LE RÔLE DU
CITOYEN ?
Les citoyens sont invités à prendre
connaissance du dossier, à agir comme experts
de leur milieu en mettant en évidence les enjeux
liés au projet, à poser des questions
lors de la séance d’information et à
inscrire leurs commentaires dans les registres ouverts
à cet effet dans les centres de consultation.
QUEL EST LE DROIT DU CITOYEN
?
Toute personne, tout groupe, tout organisme ou toute
municipalité qui désire recevoir de
l’information supplémentaire ou des précisions,
obtenir l’avis d’experts sur le projet
ou faire connaître son opinion et sa position
à l’égard du projet peut faire
une demande d’audience publique pendant la période
d’information et de consultation publiques.
Cette demande doit être transmise, par écrit,
au plus tard le 3 octobre 2003, au ministre de l’Environnement,
M. Thomas J. Mulcair, 675, boulevard René-Lévesque
Est, 30e étage, Québec (Québec)
G1R 5V7. Le requérant doit y indiquer les motifs
de sa demande et son intérêt par rapport
au milieu touché par le projet.
QU’EST-CE QUE LE BAPE
?
Le BAPE est un organisme d’information et de
consultation publiques qui permet aux citoyens de
s’exprimer sur un projet et d’intervenir
dans le processus décisionnel menant à
l’autorisation ou non d’un projet. Le
BAPE accomplit les mandats qui lui sont confiés
par le ministre de l’Environnement, notamment
le mandat d’information et de consultation publiques
d’une durée de 45 jours, celui d’audience
publique d’une durée maximale de 4 mois
et celui de médiation d’une durée
d’environ 2 mois.
LE PROJET
La Ville de Saguenay, arrondissement La Baie, désire
aménager un ouvrage de protection des berges
de la baie des Ha ! Ha ! dans le secteur du chemin
de la Batture, entre la pointe du Fort et la pointe
à Bonneau. Le projet vise à ralentir
significativement l’érosion de la base
du talus causée par les vagues, la marée
et les glaces de même qu’à minimiser
le décrochement de parcelles de terrain dans
le haut du talus.
Les travaux consisteraient à
mettre en place un enrochement au pied du talus, sur
une distance d’environ 1 km et à abattre
les arbres d’un diamètre supérieur
à 20 cm au sommet du talus. Le promoteur prévoit
également aménager un chemin d’accès
à partir du chemin de la Batture, en élargissant
l’entrée existante d’un résidant
et en prolongeant cet accès jusqu’au
pied du talus afin de rejoindre l’extrémité
est du chantier. Le projet comporte en outre l’aménagement
de voies d’accès temporaires au site
des travaux ainsi qu’une aire, en bordure du
chemin public, pour l’entreposage, l’entretien
et l’approvisionnement de la machinerie. Les
travaux seraient réalisés au cours des
mois de novembre et de décembre 2003, sur une
période d’environ neuf semaines, les
jours de la semaine, pendant la marée basse,
entre 7 h et 19 h. Le coût total du projet est
estimé à 600 000 $.
Les répercussions
prévues par le promoteur et les mesures d’atténuation
proposées dans l’étude d’impact
Selon l’étude d’impact, lors de
l’organisation du chantier, la qualité
des eaux de la batture et de quelques ruisseaux drainant
les terres agricoles avoisinantes pourrait être
affectée en raison des risques de déversements
accidentels d’hydrocarbure, associés
aux bris mécaniques ou à l’approvisionnement
en carburant de la machinerie. Comme mesure d’atténuation,
le promoteur prévoit, entre autres, utiliser
de l’huile végétale dans les cylindres
de la machinerie ainsi que des produits absorbants
en cas de fuite. D’autre part, un site délimité
en bordure du chemin de la Batture, près du
chemin d’accès, serait prévu pour
l’approvisionnement en carburant de la machinerie.
Enfin, l’enrochement au pied du talus de même
que la perte de végétation dans le haut
du talus modifieraient le panorama pour les marcheurs
sur les battures, les touristes des croisières
et les observateurs en bateaux.
Toujours selon l’étude
d’impact, le transport de la pierre lors des
travaux occasionnerait une augmentation de la circulation
locale, ce qui pourrait créer des files d’attente
sur le chemin de la Batture et augmenter les risques
d’accidents. Afin de réduire ces risques,
le promoteur envisage l’utilisation d’une
signalisation adéquate pour la circulation
locale. Dans la zone de villégiature, de même
qu’à proximité de deux gîtes
du passant, le promoteur prévoit une augmentation
du bruit ambiant et des poussières pendant
les travaux. Afin d’atténuer ces désagréments,
le promoteur s’engage à respecter un
horaire de travail permettant d’assurer aux
résidants une tranquillité les soirs
et les fins de semaine et à utiliser, au besoin,
lors des périodes sèches, des abats-poussière
sur le chemin d’accès. En outre, les
travaux devraient être réalisés
en dehors de la saison touristique.
À propos des répercussions
positives, la réalisation des travaux permettrait,
selon le promoteur, de réduire la présence
de sédiments dans l’eau et de favoriser
la végétalisation du talus. Enfin, le
projet permettrait d’assurer la sécurité
des résidents occupant le haut du talus et
de protéger l’intégrité
de leur propriété.
Les personnes désireuses d’obtenir
plus de renseignements peuvent communiquer avec Julie
Olivier, au numéro suivant : (418) 643-7447
ou, sans frais, au 1 800 463-4732, ou par courrier
électronique à l'adresse suivante :
julie.olivier@bape.gouv.qc.ca.
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Source : Marie-Julie Fortin,
Conseillère en communication