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Projet de prolongement de l'autoroute 25 entre l'autoroute 440 et le boulevard Henri-Bourassa |
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CEST LE TEMPS DE SINFORMER
Québec, le 13 août 2002 Le Bureau daudiences publiques sur lenvironnement (BAPE) rend accessible à la population, à la demande du ministre dÉtat aux Affaires municipales et à la Métropole, à lEnvironnement et à lEau, M. André Boisclair, létude dimpact concernant le projet de Prolongement de lautoroute 25 entre lautoroute 440 et le boulevard Henri-Bourassa, par le ministère des Transports du Québec. La consultation publique À compter daujourdhui et ce, pour une période de 45 jours, soit du 13 août au 27 septembre, létude dimpact décrivant le projet et ses répercussions sur lenvironnement peut être consultée au bureau du BAPE à Québec ainsi quà lUniversité du Québec à Montréal. Lensemble du dossier est également disponible aux endroits suivants :
Il est aussi possible de consulter le site Internet du BAPE www.bape.gouv.qc.ca, à la rubrique " Périodes dinformation ". Les rencontres dinformation Des représentants du BAPE animeront deux séances dinformation publiques, avec la participation du promoteur et du ministère de lEnvironnement. Ces séances se tiendront le mercredi 4 septembre 2002, à compter de 19 h 30, au Centre communautaire Rivière-des-Prairies, 9140, boul. Perras à Montréal, et le jeudi 5 septembre 2002, à compter de 19 h 30, au Pavillon du Bois Papineau, local 106-107, 3235, boul. Saint-Martin Est à Laval. Les personnes participant à ces séances pourront alors sinformer sur toute question concernant le projet, létude dimpact ou la procédure dévaluation environnementale. La demande daudience publique Toute personne, groupe ou municipalité peut faire une demande daudience publique pendant la période dinformation et de consultation publiques. Cette demande doit être transmise, par écrit, au plus tard le 27 septembre 2002, au ministre d'État aux Affaires municipales et à la Métropole, à l'Environnement et à l'Eau et leader du gouvernement M. André Boisclair, 675, boul. René-Lévesque Est, 30e étage, Québec, G1R 5V7. Le requérant doit y indiquer les motifs de sa demande et son intérêt par rapport au milieu touché. Le projet Afin de soutenir le développement de lest de lagglomération montréalaise en y facilitant la mobilité des personnes et le mouvement des marchandises, le ministère des Transports propose de prolonger lautoroute 25 entre lautoroute 440 à Laval et le boulevard Henri-Bourassa à Montréal. Ce prolongement, dune longueur de 7,2 km, nécessiterait la construction dun pont sur la rivière des Prairies. Le projet comprendrait un corridor rapide de transport en commun. Il serait réalisé en partenariat privé-public et ce nouveau tronçon dautoroute à six voies serait à péage. Présentement, les usagers doivent faire un détour par le pont Pie IX pour atteindre lautoroute 40. Par ailleurs, entre 1989 et 1998, les débits de circulation sur les ponts autoroutiers entre Laval et Montréal ont augmenté de 20 % à lheure de pointe matinale, ce qui se traduit par des temps de parcours de 60 % à 70 % plus longs. Le nouveau lien permettrait dassurer la continuité du réseau dans laxe nord-sud et de soulager les ponts déjà existants. Quant à la voie réservée aux autobus, elle répondrait à un besoin important dès 2006. Le coût total du projet est estimé entre 237 et 280 millions de dollars, selon le type de pont retenu et la nature des autres aménagements. Les répercussions prévues par le promoteur et les mesures datténuation proposées dans létude dimpact Selon létude dimpact, le projet comporterait certaines répercussions négatives. En période de construction, les travaux pourraient engendrer du bruit, de la poussière et des difficultés de circulation. Les travaux auraient aussi pour effet daugmenter temporairement la quantité de particules en suspension dans leau de la rivière des Prairies et daccentuer le processus dérosion des zones riveraines les plus sensibles. De plus, ils réduiraient les habitats naturels de la faune de la rivière et du marais où serait situé léchangeur entre les autoroutes 25 et 440. Par ailleurs, les pertes de superficies boisées occasionneraient des impacts jugés de moyenne importance sur les feuillus ainsi que sur les herbiers aquatiques et riverains de la rivière des Prairies. En période dexploitation, lentretien hivernal des chaussées à laide de fondants entraînerait une hausse des particules en suspension en milieu aquatique. Pour ce qui est de la qualité de lair, les gaz déchappement et le soulèvement de poussières attribuables au passage des véhicules provoqueraient une augmentation des polluants atmosphériques. Le projet, de façon générale, naugmenterait pas de manière significative le niveau de bruit. Cependant, le péage aurait une influence difficile à prévoir sur lachalandage. En conséquence, les impacts causés par le bruit et les émissions de polluants atmosphériques ne peuvent être évalués finement. Le concessionnaire, choisi par le gouvernement, assumerait la responsabilité de lexploitation de ce tronçon dautoroute et mettrait en place, entre autres, des mesures datténuation du bruit en vue datteindre les seuils prescrits par le ministère des Transports. Quant aux répercussions négatives sur le milieu visuel, la présence du pont pourrait avoir un impact de forte importance pour les riverains, selon le type de pont qui serait choisi. En ce qui concerne les répercussions positives, selon létude dimpact le projet contribuerait à diminuer les temps de parcours entre Laval et Montréal aux heures de pointe. De plus, la voie réservée aux autobus favoriserait lusage du transport en commun. Ces deux éléments seraient susceptibles de diminuer la consommation dénergie ainsi que la pollution de lair. Les personnes intéressées à obtenir plus dinformation peuvent communiquer avec Rosemary Al-Hayek au (418) 643-7447 ou, sans frais, au 1 800 463-4732, ou par courrier électronique à ladresse suivante : rosemary.al-hayek@bape.gouv.qc.ca 30
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